A Nancy, l’exploitation des gisements de sel tourne la page du charbon et entame sa mue écologique
Les soudières de Solvay et Seqens, au sud de Nancy (Meurthe-et-Moselle), tournent la page du charbon, utilisé jusqu’ici pour produire de la vapeur, et abaissent leurs rejets dans les milieux aquatiques.
L’exploitation des gisements de sel du bassin de Dombasle-Varangéville, au sud de Nancy (Meurthe-et-Moselle), démarrée en 1855, entame sa mue écologique. D’ici à 2024, les fabricants de carbonates et bicarbonates Solvay et Novacarb (groupe Seqens) devraient y tourner définitivement la page du charbon, actuellement utilisé pour produire de la vapeur. Un virage qui mobilise un investissement global de 340 millions d’euros.
Il y a encore trois ans, l’absence de perspectives claires de sortie des énergies fossiles suscitait de fortes inquiétudes pour la pérennité des deux soudières. Les usines, auxquelles sont liés près d’un millier d’emplois directs, demeurent les locomotives du bassin d’emploi, aux côtés des autres exploitants des gisements de sel que sont l’allemand K+S (120 salariés) et le Groupe Salins (220 salariés), des fabricants de sel de table, sel de déneigement, sel pour lave-vaisselle et sel pharmaceutique. Groupe Salins est le dernier exploitant d’une mine souterraine en France - les deux soudières, elles, exploitent le sous-sol par injection d’eau et pompage de saumure.
Déchets à fort pouvoir calorifique
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