A la Seyne-sur-Mer, la voie du démantèlement se concrétise pour le groupe CNIM
L’ouverture d’une procédure de sauvegarde pour le groupe CNIM et d’un redressement judiciaire pour CNIM Environnement & Energie EPC va à l’encontre des promesses de l’Etat d’éviter le démantèlement des Constructions Navales et Industrielles de Méditerranée. Mais la situation peut s’avérer porteuse de perspectives, veulent croire certaines parties prenantes.
A la Seyne-sur-Mer (Var), les salariés du site principal des Constructions navales et industrielles de Méditerranée (CNIM) ont bien tenté d’y croire. Notamment lorsque Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, leur avait garanti le 26 mars 2021 que, malgré sa situation financière, le groupe était « sauvé » grâce aux aides de l’Etat, et ne serait pas démantelé.
Mais le 24 janvier, le groupe CNIM s’est placé sous la sauvegarde du Tribunal de commerce de Paris. Sa branche CNIM Environnement & Energie EPC a été placée en redressement judiciaire, en raison d’une accentuation, au dernier trimestre 2021, de ses difficultés de trésorerie, liées à « de nouvelles pénalités de retard facturées » et à des « décalages de signatures de nouveaux projets ».
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