A la COP22, la Chine et l’ONU lancent un appel à Donald Trump
Ban Ki-Moon et Xie Zhenhua ne veulent pas que les Etats-Unis quittent l’effort international pour limiter le changement climatique, malgré l’élection de Donald Trump. Le négociateur américain croit pour sa part en un mouvement durable.
Mis à jour
16 novembre 2016
L’élection du nouveau président américain Donald Trump au tout début de la COP22 a jeté une ombre sur le sommet climatique qui se tient du 7 au 18 novembre à Marrakech au Maroc. Remettant en cause la réalité du réchauffement planétaire dû à l’activité de l’homme, le futur résident de la Maison blanche menace de revenir sur l’accord de Paris pourtant ratifié par les Etats-Unis, premier émetteur de gaz à effet de serre de la planète, début septembre lors du G20 en même temps que la Chine.
Les forces du marché à l'oeuvre
Mardi 15 novembre, la Chine a appelé Washington à continuer à participer à l’effort international. Le négociateur pour le climat envoyé par Pékin, Xie Zhenhua, a souligné l’importance que les deux superpuissances travaillent main dans la main : "Répondre au défi du changement climatique est notre responsabilité commune et partagée", a-t-il assuré devant plusieurs représentants américains.
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Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon a également adressé un message aux Etats-Unis : "Notre espoir est que le président nouvellement élu, M. Trump, entende et comprenne le sérieux et l'urgence de l'action climatique". "Je pense qu'en tant qu'homme d'affaires avisé, il comprend que les forces du marché sont déjà à l'œuvre dans ce dossier", a-t-il ajouté non sans malice.
Enfin, le Président français François Hollande est également intervenu en appelant Donald Trump à "respecter les engagements qui ont été pris (…) ce n'est pas simplement leur devoir, c'est leur intérêt, celui de la population américaine".
En attendant John Kerry
Dans la matinée, le négociateur américain Jonathan Pershing a répondu aux interrogations de la communauté internationales. "Les chefs d'État peuvent changer, et vont changer, mais je suis sûr que nous pouvons maintenir et que nous maintiendrons un effort international durable pour contrer le changement climatique", assure-t-il. S’il ne sait pas quand les équipes de Donald Trump prendront la main sur ce sujet, il a confiance en "la puissance de ce mouvement et l'élan énorme créé à Paris et renforcé au cours de cette année". Demain, c’est John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, qui prendra la parole. Sa prise de position est très attendue.
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