À Douai, Renault défend la voiture électrique made in France
Dans une usine transformée, Renault lance la production de la Mégane électrique à Douai (Nord). Malgré les pénuries et l’inflation, le constructeur prépare sereinement l’avenir de son pôle ElectriCity avec ses partenaires dans les batteries.
Des chariots remplis de composants, l’odeur des soudures, le claquement des pièces qui s’emboîtent... Les signes ne trompent pas. La production a bien repris à l’usine Renault de Douai (Nord). Arrêté une dizaine de jours en avril, le site a subi les pénuries de semi-conducteurs en plein lancement de la nouvelle Mégane E-Tech 100% électrique. Malgré les tempêtes en cours dans le secteur automobile, les chefs d’atelier s’accrochent à des outils modernisés. Le groupe français a investi 550 millions d’euros pour faire de Douai le symbole de sa nouvelle stratégie industrielle.
« Ici se construit la tôlerie du futur », annonce une pancarte. Les squelettes des voitures défilent sur les convoyeurs. Des bras robotiques s’activent pour assembler les 350 pièces de la caisse en blanc. Çà et là, des étincelles jaillissent. Les points de soudure se comptent en milliers sur cette partie du véhicule. Le département tôlerie est passé de 800 à 1 200 robots pour accueillir la Mégane électrique.
Des robots modernes pour compenser l’inflation
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