Selon une étude de Markess International, 64% des entreprises utilisent des services de logiciel à la demande en remplacement des solutions traditionnelles, dont un tiers pour des applications stratégiques. Si elles sont 95% à trouver ce modèle performant, elles réclament davantage des prestataires en matière d’évolutivité, d’intégration avec l’existant ou de support.
Près de deux décideurs sur trois indiquent recourir à des services de logiciel à la demande en remplacement des solutions traditionnelles d’achat de logiciel sous licence. Telle est l’une des principales conclusions de l’étude menée par le cabinet Markess International auprès de 160 décideurs d’entreprises et d’administrations de plus de 250 personnes en France. Les détails de cette étude ont été présentés à l'occasion de l’ouverture du salon Cloud IT Expo, ce mardi 23 octobre. Il se déroule à Paris Porte de Versailles jusqu'au 25 octobre 2012.
Les services de logiciel à la demande représentent la catégorie de services de cloud computing connue dans le jargon informatique sous le sigle Saas (Software as a service). Si l’étude de Markess International met en évidence la gestion des ressources humaines, le marketing / ventes et la collaboration en tête des applications utilisées, un décideur sur trois déclare recourir à cette solution pour des applications jugées stratégiques ou cœur de métier de l’organisation. "Cette affirmation valide la confiance croissante que les entreprises portent aux services SAAS", déduit Laeticia Bardoul, analyste responsable de cette étude chez Markess International.
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Plus surprenante est la perception par les utilisateurs de la performance des services Saas. Selon l’étude, 95% des décideurs interrogés affirment trouver des bénéfices en termes de facilité d’accès, de flexibilité, de coût et même sur le point sensible de la sécurité, considéré pourtant comme l’un des principaux freins à l’adoption du cloud par ceux ne l’utilisent pas encore.
Cependant tout n’est pas parfait puisque les solutions actuelles Saas répondent totalement aux besoins de seulement 36% des décideurs interrogés et partiellement à 58% d’entre eux. Il reste aussi de nombreux points d’amélioration réclamés par les utilisateurs. "Selon les décideurs interrogés, l’évolution et l’adaptation aux besoins et aux demandes de changement, l’intégration avec l’existant et le support restent encore des points faibles des offres actuelles", souligne Laeticia Bardoul.
Ingénieur Arts & Métiers, Ridha Loukil couvre les industries électronique et informatique pour L’Usine Nouvelle depuis avril 2012. Il suit ainsi les secteurs des semiconducteurs, de l’électronique grand public, le cloud computing, le Big Data, le logiciel Open Source ou encore la cybersécurité. Auparavant, Ridha était rédacteur en chef du mensuel Industrie et Technologies
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