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6 projets français innovants pour exploiter les énergies marines renouvelables
Quatre projets d'exploitation des énergies marines, s'ajoutant aux deux récompensés en avril dernier, ont été dévoilés le 22 octobre par Ségolène Royal et Emmanuel Macron. Les ministres de l'Energie et de l'Economie ont présenté les 6 gagnants de l'appel à manifestation d'intérêt lancé par l'Ademe dans le cadre des Investissements d'avenir. Six projets qui viendront encore renforcer l'expertise technologique et la filière industrielle d'exploitation des énergies renouvelables venues de la mer.
Deux des projets lauréats – Prismer, porté par Alstom et Pile & Tide, coordonné par Geocean - avaient été retenus dès avril 2014. Quatre autres s’y ajoutent : SeaTC, qui s’attèle au transport d’électricité sous l’eau ; Oceagen, qui se penche sur l’éolien flottant à bas coût ; Sea Reed, qui vise à développer une éolienne flottante spécifique aux champs éloignés et profonds, et enfin Marlin, pour permettre la production industrielle d’énergie thermique issue de la mer.
SeaTC : permettre le transport d’électricité sous l’eau
Le consortium SeaTC, dont M Prime Energy est le coordinateur vise à développer un connecteur électrique sous-marin innovant destiné à raccorder des hydroliennes ou des génératrices houlomotrices immergées. Le dispositif imaginé par M Prime Energy permet de connecter les génératrices au réseau sans contact et sans dégrader le rendement énergétique de la connexion. Le développement du SeaTC est un projet de R&D collaborative dont M Prime Energy a confié le pilotage à sa filiale M Prime Innovation, start-up technologique créée à cette occasion, et qui est associée dans le consortium SeaTC à quatre partenaires : DCNS, le laboratoire d’électromagnétisme G2Elab (Grenoble Génie Electrique –Grenoble INP), Corrodys (Centre d’expertise en corrosion et biofouling basé à Cherbourg), et ActiveTech, bureau d’études et d’ingénierie mécanique complexe basé à Caen.
M Prime Energy dirige le consortium SeaTC
Oceagen : démocratiser l’éolien flottant
Le projet Oceagen, mis en œuvre par un consortium regroupant Idéol, Bouygues Travaux Publics et l’Institut français des sciences et des technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAr), a pour but de valider la technologie de fondation flottante développée par Idéol, et qui permet de réduire significativement les coûts de l’éolien offshore très éloigné des côtes. La technologie de fondation flottante développée par Ideol se caractérise par sa forme brevetée de cuve carrée en béton qui sert de flotteur. Le principe est simple : le flotteur sur lequel est implantée l’éolienne est muni d’une piscine latérale. Les mouvements d’eau à l’intérieur de la piscine - brevetée sous le nom de "damping pool" - contrebalancent l’agitation de la mer et du vent et stabilisent l’ensemble.
Sea Reed : développer une éolienne flottante spécifique aux champs éloignés et profonds
Le projet Sea Reed travaille sur un sujet proche d’Oceagen et associe le groupe Alstom et DCNS. Il ambitionne de créer une solution d’éolienne flottante semi-submersible industrialisable, pour laquelle la turbine et le flotteur doivent être adaptés. C’est la turbine Haliade d’Alstom qui a été sélectionnée. Le projet prévoit plus particulièrement d’adapter le contrôle commande à l'éolien flottant par la prise en compte des mouvements du flotteur dans la chaîne de contrôle. Une autre innovation du projet réside dans le développement d'un ancrage léger synthétique et d'un stoppeur de chaîne optimisé simplifiant l'installation.
Sea Reed vise à permettre l'exploitation des vents par la turbine Haliade d'Alstom sur des champs éloignés des côtes
Marlin : optimiser le développement de l’énergie thermique des mers
La filière d’énergie thermique des mers (ETM) utilise la différence de température entre les eaux chaudes de surface et les eaux froides des profondeurs pour produire de l’électricité. Des développements technologiques complémentaires sont aujourd’hui nécessaires pour parvenir à moyen terme à produire en série des centrales ETM.
Le projet Marlin - fruit d'une collaboration entre DCNS, l'Ifremer, France Energies Marines, les régions Pays de Loire, Réunion et Martinique et l'Université de la Réunion - vise à répondre aux principaux défis technologiques de l’ETM pour laquelle il faut développer, tester et valider en conditions réelles une solution de conduite d’eau profonde efficace (tuyau d’aspiration d’eau froide à 1 km de profondeur) et améliorer les performances des échangeurs thermiques. Ces échangeurs sont indispensables au développement de centrales ETM car ils permettent de transférer la chaleur entre deux fluides à des températures différentes (eaux de surface et eaux en profondeur).
Un projet de centrale thermique utilisant l'énergie de la mer en Martinique devrait produire de l'électricité d'ici 4 ans.
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