24,5 millions d'euros débloqués pour d'anciens salariés de Renault
Les régions françaises les plus touchées par les licenciements chez Renault sont l'Ile de France, la Haute-Normandie et le Nord-Pas-de-Calais. Les 3 582 salariés concernés sont considérés comme les plus fragiles parmi ceux ayant perdu leur emploi. Les fonds doivent financer des services de conseils en matière de recherche d'emploi, de création d'entreprise, des mesures de formation et de reconversion ainsi que des allocations diverses.
Le coût total du dispositif devrait atteindre 37,6 millions d'euros, que l'Union européenne doit financer à hauteur de 24,4 millions d'euros. La décision doit toutefois encore être validée par l'ensemble des gouvernements et le Parlement européens.
"La crise financière a entraîné un ralentissement économique qui a particulièrement touché le secteur automobile. La production automobile en Europe a chuté considérablement et la situation des travailleurs du secteur reste difficile", a souligné le commissaire européen à l'emploi, Laszlo Andor, dans le communiqué, pour justifier la décision. L'argumentaire est limpide : "Renault a souffert de l’augmentation du coût du crédit et du resserrement desconditions de crédit à partir de 2008. (...) L’insécurité de l’emploi qui en a résulté a conduit les acheteurs potentiels à différer l’achat d’un véhicule". En dépit des primes à la casse, "le nombre d’immatriculations de véhicules neufs de la marque Renault a chuté de 6,5% de 2007 à 2008".
Depuis sa mise en service en janvier 2007, le FEM a été saiside 77 demandes d’intervention, pour un montant total de 353millions d’euros, "qui ont profité à plus de 75 000 travailleurs", fait valoir le communiqué.
24,5 millions d'euros débloqués pour d'anciens salariés de Renault
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