2022 et 2023 s'annoncent de plus en plus compliquées pour EDF dans le nucléaire
Des problèmes de corrosion sur la tuyauterie de circuit primaire de plusieurs réacteurs, parmi les plus puissants du parc, ont obligé EDF à revoir à la baisse déjà deux fois en moins d'un mois ses prévisions de production nucléaire pour 2022 et une fois pour 2023. Des annonces qui tombent au plus mal. Pour tenter de rassurer les marchés financiers, EDF va réaliser une augmentation de capital de 2,5 milliards d'euros, souscrite à hauteur de 2,1 milliards par l'Etat.
Mis à jour
18 février 2022
L’année 2021 s’était pourtant bien finie pour l’électricien national. La construction de réacteurs nucléaires était enfin actée, et l’envolée des prix de gros de l’énergie laissait présager un bon bilan financier. Las, début janvier, EDF annonçait devoir repousser encore de six mois, à fin 2023, la mise en service l’EPR de Flamanville (Manche). Surtout, il se voyait contraint d’arrêter les quatre réacteurs les plus puissants du parc à Civaux (Vienne) et Chooz (Ardennes), à la suite de la découverte d’un problème de « corrosion sous contrainte » sur la tuyauterie du circuit primaire.
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