«200 aéroports seraient concernés par un passage à l’hydrogène» d'ici à 2035, estime Matthieu Giard, du comité exécutif d’Air Liquide
Associés depuis un an aux côtés d’Airbus, pour étudier les configurations d’une trentaine d’aéroports dans le monde en vue du déploiement de l’hydrogène sur site et dans l’aviation civile, Air Liquide et ADP vont un cran plus loin. Les groupes ont officialisé le 15 juin la création d’une coentreprise, détenue à parts égales, pour apporter une offre de service et d’ingénierie pour le développement d’infrastructures hydrogène dans les aéroports. Matthieu Giard, membre du comité exécutif d’Air Liquide et directeur des activités hydrogène, détaille les futurs enjeux pour L’Usine Nouvelle.
L'Usine Nouvelle. - Comment la coentreprise d’ingénierie entre Air Liquide et ADP interviendrait dans les aéroports?
Matthieu Giard. - Le monde de l’aviation est en train de changer, avec au cœur des enjeux, le sujet du mix énergétique. Il concerne aussi bien l’aéronautique que les aéroports. Depuis un an, avec le groupe ADP et Airbus, nous avons notamment étudié le passage à l’hydrogène sur une trentaine d’aéroports dans le monde. Mais aujourd’hui, il faut aller plus loin. Pour un aéroport qui veut passer à l’hydrogène, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. C’est complexe et cela prend du temps, c’est pourquoi il faut commencer à s’y préparer dès maintenant. La mission première de cette coentreprise d’ingénierie entre Air Liquide et le groupe ADP est d’aider les aéroports à planifier ce passage à l’hydrogène.
De quels services parle-t-on concrètement?
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