16 M€ d'amendes pour J&J et Novartis
La Commission européenne a prononcé une amende de plus de 16 millions d'euros à l'encontre des laboratoires Johnson et Johnson et Novartis, reconnus coupables de s'être entendus pour retarder de 17 mois l'arrivée sur le marché pharmaceutique néerlandais d'un analgésique générique.
J&J est sanctionné d'une amende de 10,798 M€, Novartis de 5,493 M€. L'affaire remonte à juillet 2005 aux Pays-Bas quand leurs filiales respectives, Janssen-Cilag et Sandoz (filiale générique de Novartis), ont signé un accord jugé anticoncurrentiel pour retarder la mise sur le marché du générique du fentanyl, un puissant analgésique utilisé dans les traitements du cancer et produit depuis 1960 par J&J. Ce produit, dans une version en patch était encore sous brevet jusqu'en 2005. Janssen-Cilag s'était engagé alors à verser à Sandoz des indemnités mensuelles supérieures aux bénéfices attendus par la filiale générique de Novartis. L'accord avait été dénoncé en décembre 2006 lorsqu'un autre génériqueur s'apprêtait à lancer lui aussi une version en patch du fentanyl.