138 salariés de DMI à Vaux restent sur le carreau
Les employés de la fonderie de Vaux sont enfin fixés sur leur sort. Seuls trente d'entre eux retrouveront le chemin de l'usine à la fin du mois de mars.
Après six mois d'incertitude et d'exaspération, les salariés de la fonderie DMI à Vaux (Allier) ont appris vendredi en fin de journée la décision du Tribunal de commerce de Montluçon. C'est finalement l'offre de l'entrepreneur Daniel Barret, patron de la société Secast à Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme) et de son associé Jean-Claude Darugna, qui a été retenue. Mais le prix à payer est très lourd. Seuls 30 des 168 salariés retrouveront leur emploi.
L'Italien Gianpierro Colla, resté longtemps le seul candidat dans la course, n'avait finalement pas déposé d'offre hier matin devant le Tribunal de commerce, faute de garantie de la part de Renault, l'un des principaux clients de la fonderie. Cette reprise, qui s'accompagnera donc de 138 licenciements, a un goût très amer pour les salariés qui luttent depuis des mois, au point de menacer de faire sauter leur usine.
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L'entreprise DMI avait été placée en redressement judiciaire en juin 2012. "Nous sommes évidemment très déçus et en colère, ont commenté à chaud les représentants syndicaux à l'issue de l'audience. On pensait qu'on pouvait sauver davantage d'emplois". La liste des 138 personnes qui devront quitter l'usine sera établie dans les deux prochaines semaines. L'activité de la fonderie devrait reprendre le 25 mars.
Geneviève Colonna d'Istria
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